Tous ces clients ont des besoins et des objectifs différents, selon leur positionnement dans la chaîne de valeur et le type de contenu qu’ils fournissent. Gérer les workflows avec tous les fournisseurs de contenus pose plusieurs défis.
Avant l’ère de la numérisation, les processus étaient gérés manuellement, avec des workflows physiques utilisant les bandes vidéo (et un peu plus tard, les disques durs). Il a fallu beaucoup d’heures de travail pour gérer les processus d’étiquetage lourds, de classification et d’archivage. Le passage au numérique a amélioré certaines choses, mais a apporté de nouveaux challenges. Lorsque l’industrie a commencé à échanger des fichiers sur Internet, de nouvelles difficultés sont apparues, telles que la faible bande passante et la sécurité des échanges. La numérisation a également apporté la complexité des formats vidéo. Les fournisseurs de traitement vidéo se sont multipliés et, avec eux, les possibilités de transcodage. Par conséquent, les établissements de post-production ont fait leurs propres choix en ce qui concerne le type de fichiers qu’ils distribuent
Aujourd’hui, le défi pour un diffuseur est de recevoir le bon contenu au bon moment, au bon format, de manière totalement sécurisée. Il faut également prendre en compte les défis généraux de la numérisation auxquels est confrontée l’industrie de la radiodiffusion dans son ensemble. Nous avons parlé un peu plus en profondeur de ces défis dans un article de blog précédent, Quatre idées clés pour les radiodiffuseurs pour relever les défis de la numérisation.
Ces défis peuvent être surmontés en reliant tous les acteurs à une solution d’écosystème digital cohérente.
La création d’un écosystème consiste à mettre en place des interconnexions et des règles entre les différents acteurs afin d’offrir une solution à tous les défis identifiés. Dans l’écosystème d’un radiodiffuseur, nous recherchons une solution qui fournira une interface permettant d’envoyer et de recevoir des ressources média, et reposant sur une infrastructure réseau fiable et efficace. Pour protéger ces fichiers de valeur, le réseau doit être privé, au mieux, ou au moins hautement sécurisé.
En ce qui concerne les formats de fichiers à recevoir par le diffuseur, il existe plusieurs possibilités. Le diffuseur peut mettre en place des processus de transcodage automatisés, dès réception des fichiers. Selon son origine, l’écosystème effectuera automatiquement le traitement demandé, afin d’adapter le fichier aux besoins du diffuseur. Une autre solution consiste à établir un standard de fichier commun : le radiodiffuseur ne demandera que des formats spécifiques et tous les fournisseurs de contenu devront s’entendre et s’adapter.
L’automatisation ne signifie pas nécessairement la fin de l’intervention humaine. Il y aura toujours des tâches telles que la vérification de la qualité, qui ne peuvent pas être automatisées. Et les workflows eux-mêmes doivent être conçus par des experts qui connaissent le tableau général de l’écosystème et qui sont capables de répondre à ces questions : qu’est-ce qui est le mieux pour moi, le diffuseur ? Comment puis-je tirer le meilleur parti de mes fournisseurs de contenu ?
La principale raison de la création d’un tel écosystème, et de la solution technique sur laquelle il repose, est d’aider les entreprises qui participent à l’ensemble de la chaîne de valeur du contenu à faire leur travail du mieux qu’elles peuvent.
